La transformation des pharmacies accélérée par le COVID ?
Et si la baisse d’activité des officines, observée pendant le confinement était à long terme la meilleure nouvelle qui soit pour le secteur ?
20 % de chute d’activité en avril, du jamais vu. Celles qui ont le plus souffert sont les officines situées dans les galeries commerciales ou les quartiers d’affaires. Pour garder leur clientèle, beaucoup ont du lancer des services de portage de médicaments à domicile et de click & collect. La réflexion lancée depuis longtemps sur les services de livraison et le e-commerce va -t-elle donc s’accélérer dans ces circonstances exceptionnelles ? On peut le penser.
Alors qu’elles sont toutes rassemblées en groupement d’achats, moins de 25% d’entre elles adhérent à des enseignes (Giphar, Pharmabest,…), pourvoyeuses, entre autres, de supports pour accélérer la communication et la transformation numérique.
Nul doute que le phénomène va s’accentuer. Au delà de la question du numérique c’est bien celle du positionnement des pharmacies qui est en question : vers une dimension servicielle plus forte ?
Dans ce cas, même la recomposition du parcours physique en officine deviendrait inéluctable. Un moment clé, une véritable opportunité à saisir pour ce secteur.
